Jusqu’à la Pentecôte, nous suivrons la belle et grande prière sacerdotale de Jésus.

Le Seigneur prie pour ses disciples et Il s’émeut à la pensée des souffrances qui les attendent. Il prévoit leur peur et leur dispersion.
La logique du monde n’est pas celle des disciples de Jésus. Il les a choisis pour qu’ils annoncent aux femmes et aux hommes que seul l’amour gratuit peut vaincre le mal et la mort.

Dans quelques jours, nous célèbrerons l’Ascension, le fait que Jésus monte au ciel ne veut pas dire qu’il s’éloigne de ses disciples mais seulement qu’il rejoint son Père.

Monter c’est entrer dans une relation définitive avec Dieu.
Sa présence est encore plus forte. Le ciel de Jésus est bien plus grand, aussi vaste que le monde et aussi profond que le coeur des hommes : il couvre le visage des faibles, les pays déchirés par la guerre, le lit du malade, les rues et les places où vivent les sans-abris.

Oui préparons nos coeurs à fêter la Pentecôte, qui met fin à la Babel des hommes c’est-à-dire des hommes qui vivent chacun pour soi.
L’Esprit Saint répandu dans le coeur des disciples inaugure un temps nouveau, un temps de communion, il aussi répandu sur nous pour le transmettre au monde.

P. Jean-Marc Kessar (Curé)

Lire le bulletin paroissial du 14 mai au 3 juin 2022 : Lien n.471